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Sprited Away To A Romance From The Past

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 1.67/5

vos avis

8 critiques: 3.62/5



Ordell Robbie 1 Compilation des procédés tire-larmes usés filmée comme un long spot publicitaire
Elise 2.75 Plutôt sympa, mais long sur la fin
El Topo 1.25 Lourd
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Plutôt sympa, mais long sur la fin

Ca faisant longtemps que je voulais voir ce film ; non pas parce que j'en avais entendu du bien (la seule critique que j'ai lu est celle de Julien), mais tout simplement parce que j'aime le titre. C'est sur que c'est pas grand chose, mais il faut bien un déclencheur. Bref, j'ai quand même mis du temps avant de me lancer dans le visionnage car il faut avouer que 2h20 de film, ca me rebutait un peu, surtout pour un mélo japonais où on a vite fait de se retrouver devant un plan sur une fleur pendant 15 minutes. Bref, visionnage effectué, et mes angoisses étaient assez justifiées ; le film est vraiment long. Cependant, j'ai bien aimé l'histoire en général, avec le personnage qui retourne dans le village de son enfance parce qu'il se rappelle de sa première copine (histoire qui finit tragiquement évidemment mais je ne peux en dire plus). C'était assez mignon et même s'il n'y a pas vraiment de surprise au niveau scénario, ca se déroule correctement sans être forcé ou incohérent. Il n'y a que les dialogues qui sont un peu trop mélodramatique par moment, et un peu bizarre quand ils sortent de la bouche d'adolescents ; c'est fou comment les ados dans les mélos ont l'air d'avoir tout vu et se prennent pour des adultes. Donc au final, il est vrai que ca devient plutôt long et un peu trop larmoyant, ce qui est malheureusement assez courant et plutôt ennuyeux ; et surtout gênant puisqu'une mauvaise fin gâche pas mal le plaisir. Enfin je suis quand même passé sur un film plutôt sympa ou la jeune fille est vraiment touchante.

09 juin 2005
par Elise




Lourd

Sakutaro et Aki, deux adolescents, s'aiment au début des années 1980 dans un village de Kyushu. Par jeu puis par nécessité, ils échangent des cassettes sur lesquelles ils enregistrent leurs états d'âme. Vingt ans plus tard, Sakutaro a grandi et s'apprête à épouser Ritsuko. Mais à quelques jours du mariage ressurgit la dernière cassette d'Aki, son amour disparu et le couple se trouve plongé dans le passé.

Infirmités, morts tragiques, maladies incurables, images humides marquetées des couleurs ternes et insipides qui appellent le désespoir, mélodies fragiles suppurantes de pathos dégoulinant à grosses gouttes, aucun doute n'est possible, Isao Yukisada va vous faire chialer. Ou tout au moins est-ce là la visée première de son Sprited Away to a Romance from the Past - que nous appellerons très familièrement SARP, ses interminables 138 minutes nous ayant amplement suffi pour faire connaissance - intention qui serait des plus louables si les moyens mis en oeuvre pour nous arracher de force toutes les larmes de notre corps ne s'avéraient pas d'une grossièreté d'autant plus révoltante qu'elle est dépourvue de toute singularité. La fragilité artificieuse de sa mécanique narrative basée sur le souvenir et la résurgence du parfum frelaté des amours adolescentes n'est que le vernis guère trompeur d'une machinerie mélodramatique archi-rodée, carburant aux afféteries les plus convenues du genre. Quant à la mise en scène de Yukisada, loin des promesses d'un Go inégal mais encourageant, elle s'abreuve abondamment de cette économie dispendieuse du pathétique pour mieux appesantir chacun des plans de SARP d'un sentimalisme poisseux. Mais le plus regrettable n'est pas tant la fadeur insigne de la romance que l'inexploitation par Yukisada du potentiel manifeste de son scénario. Rien n'est fait de la problématique pourtant éminemment cinématographique de la captation du réel et sa confrontation à la mémoire des jours enfuis, pas plus que le film n'entreprend à un quelconque instant de s'exposer au risque de l'impureté. Au-delà de son remarquable manque d'intérêt, c'est là le foyer de la laideur de SARP ; sa désespérante innocuité.

01 mai 2005
par El Topo


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